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Cet été, renforcez votre équipe : mode d’emploi pour l’embauche de jeunes travailleurs
6 juin 2024

En période estivale, il est fréquent que les entreprises recourent à des étudiants pour renforcer leurs équipes pendant les vacances scolaires. Ils sont souvent appelés « jobs d’été ». Notre cabinet fait le point pour vous sur leurs particularités.

 

Le type de contrat 

Le contrat régularisé avec un étudiant pour un job d’été prend la forme d’un contrat à durée déterminée classique. Comme tout CDD, son motif (limitativement énuméré par le code du travail) doit apparaître dans le contrat :

• le remplacement d’un salarié absent (par exemple en raison de ses congés),
• un surcroît temporaire d’activité (par exemple lié à la période estivale),
• l’exécution de travaux temporaires par nature (emplois saisonniers ou emplois dans des secteurs où il est d’usage de ne pas recourir au CDI comme les contrats de vendanges par exemple.
Le contrat doit impérativement être écrit et mentionner sa durée.

 

La période d’essai

Le CDD étudiant peut comporter une période d’essai. Sauf usage ou dispositions particulières prévues par la convention collective, la durée de l’essai se limite à 1 jour par semaine dans la limite de 2 semaines pour les contrats inférieurs à 6 mois. Exemple : pour un CDD conclu du 17 juillet au 10 août 2024, la période d’essai est de 3 jours.

 

La rémunération

L’étudiant devra être rémunéré au minimum au montant du smic soit 1 766.92 € bruts pour 151.67 heures par mois (base SMIC mai 2023), sauf convention collective plus favorable. Le salaire de l’étudiant devra être versé par virement sur un compte bancaire dont il est titulaire. Même s’il le demande, sa rémunération ne pourra pas être versée sur le compte bancaire de ses parents.

 

Les conditions de travail

Comme tout autre salarié, l’étudiant salarié devra passer une visite médicale d’information et de prévention auprès des services de la médecine du travail. Les étudiants de plus de 18 ans sont soumis à la même législation en matière de durée du travail que les autres salariés (maximum 10 heures par jour, 48 heures par semaine et 44 heures en moyenne sur une période de 12 semaines).

Des dérogations préfectorales peuvent augmenter la durée maximale de travail pour des travaux spécifiques (vendanges par exemple) pendant des périodes prédéfinies. L’employeur ne peut pas lui confier certains travaux dangereux énumérés à l’article D4154-1 du code du travail. Il s’agit de travaux exposant les salariés en CDD à des agents chimiques dangereux ou à des rayonnements ionisant (amiante, par exemple). Les étudiants salariés bénéficient également des mêmes droits à congés que les autres salariés. S’ils ne prennent pas leurs congés durant leur contrat, ils percevront une indemnité compensatrice de congés payés de 10 % du salaire perçu à la fin de leur contrat.

 

La fin du contrat

L’indemnité de précarité normalement versée en cas de CDD n’est pas due aux étudiants quand ils travaillent exclusivement durant les périodes de vacances scolaires. A la fin de leur contrat, les documents habituels leurs sont remis (c’est-à-dire le certificat de travail, l’attestation pôle emploi et le solde de tout compte).

 

 

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